Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mon labyrinthe gris

Mon labyrinthe gris
  • Rien n'est tout blanc, rien n'est tout noir. Toujours trouver le bon passage et ce battre pour garder le bon chemin. Mon esprit est tortueux comme un labyrinthe et je suis fait de gris...bienvenue dans mon labyrinthe gris. #N#
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
2 août 2006

Au commencement

Hmm, bonjour,

Voilà, je suis un étudiant français de 20 ans. Et ici c'est mon coin de toile, juste un blog histoire de parler de musique, et pourquoi pas du reste.

bonne lecture.

#N#

Publicité
Publicité
2 août 2006

Le 1/4 d'heures des ahuris

eiffel_ahurisIl y a le rock et le rock français. Son différent certes mais aussi approche différente, pour l’auditeur francophone que je suis, j’entends.  Par le fait que je comprends le texte directement, je m'y intéresse souvent en premier mais là vu que je l'ai déjà écouter des dizaines et des dizaines de fois ce disques, on s'en fout. Mais il fallait bien commencer d'une façon ou d'une autre…

Donc voilà « Le quart d’heure des ahuris » d’ Eiffel. D’abord, une petite note à part, je les ai jamais vu en concert sauf Romain Humeau, le chanteur – guitariste.

Bon, je commence à parler de ce disque.

C’est une bombe. Voilà. J’arrête là …oh j’entends des hués…hmm des gens veulent que je continue…hmm je délire là mais soit, mon moi veut que mon moi-même développe.

Ce disque a déjà une qualité rare : il est bon de bout en bout, rien à jeter.

46’26 – 12 morceaux.

En ce temps caniculaire, « il pleut des cordes », le texte sans rimes véritables mais avec un rythme. « Je suis un arbre » Le riff m’accroche, on dirait trois tonnes de couches dans le son, le mix parfait entre voix et instruments. Je sais pas s’il cherche à exprimer quelque chose de précis mais de toute façon il n’a rien dit , il est un arbre.

Là, au contraire, la chanson tient sur un riff. Ça gratte les guitares, ça parle de sexe et de je sais pas trop quoi. Bon, mais le titre le plus faible à mon goût.

Un bon son, un bon texte, une bonne voix, « sombre », un bon titre de rock français comme il se fait rare (surtout à la radio ;-)).

Sorti des acoustiques. Plus doux, pas moins bons. Un texte assez tendre. « Les yeux fermées », à écouter justement, allongé, les yeux fermés…

Ici, on a une conscience mais qui n’empêche pas de bouger sur un son péchu. Si on s’est allonger pour écouter le titre d’avant, 2 choix soit on reste coucher et on réfléchit avec le texte sur sa place dans la société mondiale, soit on se lève, on bouge et on gueule. Pousse le son, mémé, ton sonotone, j’vais te l’exploser !!!!!!!!!!!

Là, je sais pas quoi en dire. Mais c’est bon mémé, c’est bon.

« Déviance », toujours un son fourni, un texte joli, une voix très agréable…en faite j’ai pu rien écrire je l’écoutais.

Maintenant un truc un peu bizarre. En 3’26, trois titres, le premier, pas en français, fait mouver, le second avec sa phrase répétitive, et la musique quasi absente à part une batterie et des petits sons, fait penser ; le troisième un titre que je n’arrive pas à qualifier (comme « déviance ») un peu mid tempo , calme mais rythmé, sorte de ballade des ahuris (je dis pas d’Eiffel car c’est le seul studio d’eux que je connais et le groupe n’est pas figé). Et si ce titre nous montrait toutes les facettes de cette album ?

Les acoustiques, les électriques, les bidouillages, la voix, le texte, tout est bon. Que dire ???

Que dire des derniers titres ? Ils sont bons. Ils sont bien ensemble, il existe une cohérence (ce que je regrette avec le 2éme titre, on le dirait là pour passer à la radio- ce qu’il a y a eu ou du moins dans les sampler des magazines). Mon manque de connaissance en musique française (et non) m’empêche de comparer avec tel ou tel titre, tel ou tel artiste.

Enfin, on l’aura compris, il fait partie de mes disques préférés, et est dans le top dans les français.

A écouter pour se faire un avis. Aller, c’est juste un bon moment à passer…

Le 1/4 d'heures des ahuris - Eiffel - 10 septembre 2002

2 août 2006

Born To Run

Cette critique est certainement la plus dure à faire pour moi.

Je viens de regarder les vieux post sur Spirit in the night, et je suis tombé en lien avec une critique (enfin un ramassis de connerie) de Born To Run. Quand j’ai eu fini de la lire, je me suis empressé de le mettre, me demandant, si je dormais toutes ces années, si j’avais de la merde dans les oreilles dirais-je poliment. Et bien, maintenant, je pleure. J’aime ce disque. Cette musique fait ressentir des choses fortes au plus profond de moi. Elle me noue le ventre, me chavire le cœur, me fait swinguer, rêver, vivre. Et je ne parle pas des textes. Voyons plus en détail : btr

1/ Thunder Road

L’album ouvre sur une mélodie au piano et un harmonica léger. Puis vient un des plus beaux des textes, une invitation au voyage, à l’aventure, à l’amour. Contrairement aux précédents albums, le texte est moins fouilli, sans longues phrases, dans un immédiat poétique où il présente le détail qui change tout, qui donne du crédit à l’histoire, plutôt qu’une description fleuve. Il nous livre ses aspirations et espoirs, les miennes aussi. Le son est plus dense, un « wall of sound » type Spector, riche et démentiel. Et ce final achève après cette phrase

It's a town full of losers

And I'm pulling out of here to win.

Dans un solo de saxophone, un de ce qui modifie ta respiration, t’anéantie.

Petite note perso : J’ai lu à plusieurs reprise de la part de personnes aimant ce titre, que pendant leur période fac, ils se le chantaient, faux, mais avec passions…ce qui est vrai pour moi aussi. Ah le nombre de fois où j’ai commencé

The screen door slams

Mary's dress waves

Enfin pour moi, Mary peut changer de nom selon…

Et pour ce sax, je rêve de jouer ce final avec une saxophoniste que je connais (pour moi facile y a pas beaucoup de notes à la guitare). Mais bon, un rêve est un rêve…

2/ Tenth Avenue Freeze-out

Les cuivres sont sortis; l’esprit Stax grouille. Ça groove bébé, ça groove. Comme pour tous les titres de ce disque, un son extrêmement dense, fait de cuivres, piano, guitare etc. En plus, il présente le saxophoniste Big Man. Des titres comme ça, moi j’en redemande.

3/ Night

Je vais me répéter mais c’est aussi une force de cet album, c’est d’être un tout, un son du début à la fin, mais sans redite dans la musique.

On croit atteindre la perfection. Mais pas sur vu ce qui suit.

4/ Backstreets

Alors là, on touche à du lourd, du très lourd. Une intro au piano (enfin plusieurs piano, un son dense que j’ai dit hein :-)). Et puis l’explosion en pleine face, l’orgue qui vient la guitare et une voix, une voix qui rage des « on the backstreets » comme si ça vie en dépendait. (Et elle en dépendait, étant donné que c’était l’album de la dernière chance). C’est difficile à exprimer quelque chose de vraiment construit sur la musique, car il y a certainement 15 pistes de batteries, 45 de piano, 32 d’orgues etc. qui se côtoie. Mais où aucune n’est en trop. 

5/ Born To Run

Je ne parlerai pas de l’histoire de ce titre, Bruce Springsteen le fait bien mieux, notamment sur le dvd dans le coffret anniversaire sorti fin 2005. Et je ne vous dirais rien dessus. Lisez le texte.

http://perso.orange.fr/city.lights/spiritinthenight/lyrics/born/borntorun.html

6/ She’s the one 

Une mélodie alliant guitare, et piano, un chant saccadé et c’est parti. Jusqu’au déchaînement, sur un rythme à la Bo Didley. Voilà comment il présentait ce titre en 76 :

Intro de She's The One / 05.08.76 - Monmouth Arts Centre - Red Bank, N.J. 


« Il y a 20 ans… des scientifiques se sont aperçus que ce rythme qu'ils avaient découvert remontait aux origines de l'univers… ils ont trouvé des traces de ce rythme… dans la poussière de Mars… quand les hommes ont atterri sur la lune et que le contrôle de Houston essayait de garder l'écoute, tout ce qu'ils ont entendu, c'était… ce fut ce rythme… ils ont finalement remonté sa trace jusqu'à son origine… dans la partie la plus profonde, la plus sombre du monde… quelque part sur la Route 18… quand ce rythme était joué… les filles arrachaient leurs habits et sautaient dans les allées… les hommes murs tombaient à genoux et pleuraient… les filles bien éduquées devenaient mauvaises… et les mauvaises filles devenaient pires encore… »

Un final qui n’en fini pas et un pied, j’me prends un de ces pieds et là encore ce n’est que la version studio… ;-)

7/ Meeting across the river 

Sorti de la trompette, pour une douceur. Une histoire de sale coup, une ambiance très cinématographique, comme pour tous les textes, on sent l’atmosphère d’un film noir et blanc des années 50.

Bruce a dit que les histoires de cet album, pourrait avoir eu lieu en une nuit d’été, en plusieurs endroits. Pas sure que je veuille être dans ce coin, moi.

8/ Jungleland

Là c’est quitte ou double, soit on rentre dans  l’épopée du rat magic et de la fille aux pieds nues, de 9’35, soit on passe complètement à coté. Une façon de chanter qui mêle parler au chant, aux cris rageurs, une des plus belles musiques qui soit (il fallut plus d’une nuit entière rien que pour le solo de saxophone où chaque note fut discutée). Pour moi, connaissant le texte, je voyage avec cette musique. Bruce est le mec qui met un film dans une chanson. Tu as vu un film de trois heures après avoir écouté ce titre.

Le texte, sa lecture est indispensable : 

http://perso.orange.fr/city.lights/spiritinthenight/lyrics/born/jungleland.html

Voilà, les 39’29 se sont écoulés. Je n’en ai pas forcément dit beaucoup, mais c’est ce sentiment indescriptible qui domine quand j’écoute ce disque, ce sentiment de joie, d’amour, de confusion du bonheur.

Dans cet album, il présente les thèmes et personnages qu’il ne cessera de développer au long des 25 années suivantes. Les thèmes et personnages qui ne cesseront de me côtoyer pour au moins mes 25 prochaines années…

Dans ce lien, une critique de 1975 très bien écrite et l’histoire de l’album et de la chanson titre. A lire pour qui ne connaît pas.

http://perso.orange.fr/city.lights/spiritinthenight/cdrevue/btr.html

Extrait : "et Springsteen est bien là, râlant mots, syllabes et phrases pour soudain se mettre à gueuler vers le ciel noir.
Le groupe sonne impitoyablement gras, mais les parties d'orgue ou de piano alternent avec subtilité, et les magnifiques chorus du saxo noir savent jaillir comme si vraiment, à cet instant précis, on avait besoin de la splendeur hautaine d'un saxophone
."

1132740305

Born to run - Bruce Springsteen -25 août 1975

Publicité
Publicité
Publicité